"Avec une voix cathédrale comme la sienne, Charles-Antoine Gosselin pourrait détourner n'importe quel refrain ennuyant de son triste sort. Mais il se trouve que l'auteur-compositeur écrit de somptueuses chansons, dans lesquelles résonne une connaissance intime des puissants pouvoirs du folk."
Après une décennie foisonnante et quatre albums au sein du groupe sherbrookois Harvest Breed, l'ancien leader de la formation anglophone Charles-Antoine Gosselin s'affranchit. Explorant l'univers artistique qui lui est propre et trouvant sa voix, il décide de faire cavalier seul.
Son envol francophone démarre sur les chapeaux de roues : le grand prix du Festival en chanson de Petite-Vallée de 2016, ainsi que la deuxième place aux Francouvertes de 2015. Il sort enfin Bleu Soleil (2017), un premier effort solo. Intime, poétique et intense, l'album est remarqué et l'amène à se produire partout au Québec comme en France. Bleu Soleil chemine et rayonne sur les radios et jusqu'à se mériter une nomination à l'ADISQ pour Album folk de l'année en 2018.
Après près de 80 spectacles, la tournée de l'album se termine alors que débute la pandémie, un ralentissement qui permet à l'artiste de travailler de nouvelles chansons qui seront l'embryon de son deuxième album, Un graffiti sur le mur du son.
Faisant écho à la tradition folk anglophone des années 1970, Charles-Antoine conserve toutefois une signature moderne ancrée dans son époque. Son étroite collaboration avec quelques-uns des musiciens les plus en demande au Québec en fait foi: co-réalisé avec le guitariste Guillaume Bourque (Phil Brach), l'album est enregistré et mixé par Mark Lawson (Arcade Fire). L'auteur-compositeur-interprète peut compter entre autres sur les services de Marc-André Larocque à la batterie, Marc-André Landry à la basse, Karl Surprenant à la contrebasse, Guillaume Bourque au saxophone, Renaud Gratton au trombone, ou encore Marc-André Gosselin et Marie-Hélène Grand'Maison aux harmonies vocales, en plus de Caroline Savoie qui prête sa voix au duo « La pluie, ta peine, l'amour ».
Comme si l'isolement forcé avait exalté sa créativité : sa plume est plus inspirée que jamais et ses tapisseries musicales nous font voyager jusqu'au plus profond de nous-mêmes.